Je vous écris cet article depuis une cuisine d’été, face à la plaine de jeux où les filles s’amusent, entourées de bosquets fleuris, dans lesquels butinent des colibris. Je suis au paradis…
03/09/2022 => Jour 2
Aujourd’hui, fatigués du voyage, nous nous réveillons un peu plus tard que d’habitude, à 8h. Sauf que nous avons 5 heures de décalage, il est 3h, il fait noir, la ville dort. Que c’est difficile d’occuper les filles, de leur faire comprendre que dans un hôtel, on doit rester silencieux, on ne peut pas aller à la plaine de jeux la nuit, qu’il n’est pas non plus possible d’accéder à la piscine, que le petit déjeuner n’est pas encore ouvert… Sans vraiment se rendormir, on atteint 6h, on s’habille, on prépare les sacs, et nous sommes les premiers à 7h au petit déj’. Heureuse surprise, ce n’est pas mauvais, beaucoup de cakes sucrés, des œufs brouillés et des saucisses sauce tomate, des melons, pastèques, papayes, … Il y a tellement de choix qu’on traîne un peu, et on quitte l’hôtel un peu plus tard que prévu.
Après 45 minutes de bus, qui nous ont semblé bien longues, nous voici devant l’entrée du parc national des chutes d’Iguaçu. Pas trop de file d’attente, ouf, on entre rapidement. Des navettes à double étage nous emmènent vers le début du sentier balisé, les filles se précipitent à l’étage car elles sont ouvertes sur l’extérieur. On oublie trop souvent que c’est l’hiver ici, le vent froid n’est pas très agréable, gilet, coupe-vent et gros câlins pour se réchauffer durant les 11km de bus. Proches de l’arrivée, Anouck et Zora aperçoivent un toucan, cela fait monter l’excitation à son comble.
Dès le début du chemin, on peut voir au loin d’immenses chutes d’eau, les appareils photo chauffent déjà. Maman Blondinette ne regarde pas dans la même direction, elle a repéré un toucan au-dessus de nos têtes, comme elle le montre aux filles, tous les autres touristes en profitent aussi. On en repère quelques-uns, plus de nombreuses espèces d’oiseaux inconnues, dont d’immenses rapaces qui tournent au-dessus de l’eau.
Le chemin balisé nous mène vers de nombreux points de vue sur les cascades, nous ne regarderons plus la cascade du Pissou de la même manière ! On prend à chaque fois de nombreuses photos en pensant qu’on a vu le plus beau spectacle, et chaque virage nous prouve le contraire. On reçoit de plus en plus de gouttelettes, Anouck hésite de plus en plus à sortir son bel appareil, mais c’est tellement tentant… Au bout d’un moment, elle abandonne, on continue avec mon appareil étanche et la GoPro.
On arrive à l’apothéose, une passerelle en béton qui s’approche de la fameuse « Garganta del Diablo », la gorge du Diable. En deux secondes, nous sommes trempés, le vent souffle fort, mais ça en vaut la peine, la vue est stupéfiante, ces tonnes d’eau qui se déversent de 80 mètres de haut ! Avec Léna, on emprunte l’ascenseur panoramique pendant qu’Anouck et Zora terminent le parcours à pied. Ensuite, retour en bus et pique-nique.
Juste en face de l’entrée des chutes, il y a le parc des oiseaux, c’est un combo gagnant pour ne pas prendre deux jours de suite le bus ! Petit coin de paradis, on peut y voir surtout des espèces venant de la forêt amazonienne. En plus des oiseaux, nous avons droit aux serpents, tortues, crocodiles, iguanes… Les filles courent d’une volière à l’autre, j’essaie de leur apprendre de profiter de l’instant, d’écouter les chants, de rester immobile pour ne pas effrayer les oiseaux. Le conseil portera ses fruits quelques minutes plus tard, dans une volière à papillons, Léna en gardera un spécimen un long moment sur la main.
En effet, certaines volières sont prévues pour laisser les visiteurs passer à l’intérieur. On passe donc du temps avec les toucans (ce qui nous impressionne un peu moins après en avoir vus en liberté), avec les perroquets, les aras, et avec des dizaines de volailles aux couleurs extravagantes, dont le nom en portugais m’a échappé. Nous passons donc un excellent moment, à la sortie on prend une eau de coco pour se désaltérer, et pendant qu’on sirote cela à quatre, on se fait rejoindre par un iguane en liberté. Maman Blondinette fait un joli bond sur sa chaise, j’avoue que ça surprend !
Retour en bus qui achève Léna, elle s’endort sur mon bras malgré les secousses de la conduite violente de notre chauffeur. On décide de manger dans la cafétéria d’un supermarché, c’est original, on paye au poids dans l’assiette, peu importe ce qu’on met dedans. La nourriture n’est par contre pas très typique (riz, haricots, viande en sauce…), on ne fait pas les difficiles. Retour à l’hôtel et on met les filles au lit à 19h30, elles s’endorment directement, on va le vaincre ce décalage horaire !
Comments (6)
Coucou les Bondinettes !! Je me revois il y a quelques semaines !!! Même tableau pour nous, à part les chutes bien sûr, et à quelques centaines de kilomètres de là, mais sur le même continent ! Je comprends tellement tous ces sentiments, de l’émerveillement à la fatigue du décalage horaire 😆. Profitez et surtout continuez vos histoires si passionnantes !
Merci ! On va essayer de tenir le rythme pour les articles ! 😉
Superbe cette première journée de visites. Et bon repos pour prendre le rythme local.
Merci ! Pour les horaires de coucher / lever on y est presque, par contre il y a toujours une grosse fatigue chez tous les 4 😉
Rhoooo c’est magnifique tout ça !!!
merci vous me faite voyager
impressionnant le reptile au milieu des tortues 😍😍
pleins de bisous les blondinettes😘😘😘
Plein de bisous aussi, les têtes se remplissent de belles images, les disques durs aussi ! 😘😘😘