Partir en Amérique du Sud est pour Anouck et moi un rêve de jeunesse. Pour elle, c’est en apprenant la langue espagnole qu’elle est tombée sous le charme de la mentalité latino… Pour moi, cela date de mon enfance, lorsque je regardais « Les mystérieuses cités d’or » à la télé, ou lorsque je lisais « Tintin et le temple du soleil« .
Au début de nos amours, nous en avions discuté et nous nous étions promis de partir longtemps là-bas. Puis le temps a passé, avec la vie à deux, le travail, le mariage, la naissance de nos blondinettes… Nous avons fait de beaux voyages, avec surtout 10 jours à Cuba et 21 jours en Nouvelle-Zélande. Cela confirmait notre envie de voir le monde.
Et un jour, lors d’un repas de quartier, une voisine raconta son périple au Pérou, les magnifiques paysages, les rencontres, elle était enchantée. Elle désirait organiser un tour organisé avec tous les voisins pour faire découvrir ses coups de cœur au pays des lamas.
A peine rentrés à la maison, Anouck me demanda : « Il est où notre grand projet de partir là-bas ? ». On en discuta la soirée, mais c’était déjà trop tard, dans notre tête c’était acquis. Quelques lectures plus tard, nous étions fixés sur la faisabilité, la durée nécessaire, sur le moment idéal, sur le budget…
Juste après, nous partîmes en vacances en camping, dès que les blondinettes étaient au lit, nous sautions sur nos smartphones et nous lisions tous les blogs de voyage qui parlaient de longs séjours avec de jeunes enfants dans ce coin de la planète. Lors du retour de vacances, beaucoup de sujets étaient débroussaillés et nous étions sûrs de nous.
Avec un peu de recul, je trouve qu’on s’y est pris trop longtemps en avance. On a planifié le voyage pour deux ans plus tard. C’était mieux pour tout ce qu’il y a à préparer et à économiser, et c’est le bon moment pour les blondinettes (au niveau scolaire) . Mais c’est très long deux ans. La plupart des voyageurs dont nous lisons les blogs se sont décidés en moins d’un an, voir moins de 6 mois. C’était irréalisable pour nous, mais l’envie d’y être se fait de plus en plus pressante !!!