Le thermomètre remonte, nous avons rechargé nos batteries, nous sommes parés pour en prendre de nouveau plein les yeux!
07/09/2022 => Jour 6
Après un nouveau petit déjeuner très copieux (je m’en tiendrai au Maté en sachet dorénavant 😅), nous marchons 800 mètres pour atteindre le route principale qui part du centre-ville et mène aux Chutes d’Iguazú. On attend quelques minutes (et on se fait aborder par un chauffeur de taxi que nous déclinons) que le bus arrive et nous emmène directement jusqu’au Parc National d’Iguazú.
Nous achetons rapidement nos billets et entrons dans le Parc où nous opterons pour el Sendero Verde, petit sentier qui mène vers le Centre du Parc, plutôt que le train, afin de commencer les circuits avant les groupes organisés. Nous guettons les arbres mais cette fois aucun toucan ne se montre pour nous souhaiter la bienvenue (ça avait été le cas au Brésil).
Nous entamons une bonne série d’escaliers sur le circuit inférieur pour descendre vers la cascade des 2 sœurs! Puis le chemin continue le long de diverses cascades avant d’arriver devant une vue en arc de cercle sur une multitude de chutes. Le sentier est coupé donc nous rebroussons chemin et repartons vers la 2ème moitié du circuit inférieur. Le panorama est de nouveau superbe et nous ne rencontrons presque personne pour le moment.
A présent, nous nous dirigeons vers le circuit supérieur : il permet de surplomber les différentes cascades de l’arc de cercle. Ici la foule est présente et nous devons jouer des coudes pour accéder aux points de vue (ce qui a tendance à nous faire perdre patience Zora et moi). A un certain point, on ressort les k-way et les protections de sacs car le vent crée des nuages de brumes au-dessus des chutes! Le débit est toujours impressionnant surtout quand l’on se tient au niveau où l’eau se déverse!
Petite pause pic-nic au centre du Parc en attendant notre départ du train vers Estacion Garganta. Et quelle surprise à 12h tapante les coatis arrivent de toutes parts. Ces petits chapardeurs sont pires que des pigeons parisiens : ils guettent la moindre miette et escaladent les sacs à dos! Les Blondinettes sont d’abord surexcitées mais elles déchantent vite quand elles réalisent que le biscuit du dessert sera un met de choix pour les coatis!
Le train nous emmène vers la Garganta del Diablo, accompagné par une multitude de papillons. De nouveau la foule est dense pendant que nous marchons sur des passerelles au dessus du rio Iguazú et de ses flots tumultueux. Ce chemin se termine en apothéose sur un nouveau nuage de brume qui se dévoile parfois pour nous laisser admirer : la Gorge du Diable. Quelle puissance; c’est superbe et humide!!
Nous regagnons tranquillement la gare en observant d’énormes poissons : comme ils sont isolés des affluents par les cascades ils atteignent des tailles hors-norme. Nous repartons en train vers le centre du parc puis à pied jusqu’à l’entrée. Les temps de marche et les piétinements de cette journée nous ont rincés!
De retour à notre logement, les Blondinettes se jettent dans la piscine, bien trop fraiche pour nous. Notre hôte nous apporte un morceau de pan con chicharrones (un pain cuit avec des morceaux de viande : enfin plutôt de la couenne de porc frite qui rappellent les grattons lyonnais).
08/09/2022 => Jour 7
Après une nuit reposante, nous recommençons la journée de la veille : petit déjeuner copieux, marche vers l’avenue principale de Puerto Iguazú puis bus pour une nouvelle aventure dans le parc d’Iguazú. Le but du jour est de parcourir le sentier Macuco : un aller-retour de quelques kilomètres à travers la forêt pour arriver jusqu’à une nouvelle cascade et découvrir la faune et la flore locale. Nous profitons d’une réduction de 50% sur le prix de l’entrée grâce à notre ticket de la veille.
Nous prenons donc la direction du Sendero Macuco sur lequel nous croisons uniquement des papillons sur le 1er kilomètre. Un couple est arrêté dans un virage et prend des photos, nous levons les yeux à notre tour pour découvrir des singes capucins! Nous resterons plusieurs minutes à les observer avant qu’ils ne disparaissent dans la forêt. Ce couple nous incite à tendre l’oreille vers un son : kwik kwik kwik c’est un toucan. Nous guettons les arbres en avançant en direction du bruit et nous apercevons un petit groupe de toucans! Ils s’envolent assez vite et nous continuons notre promenade en admirant les arbres, les fleurs et les fourmis géantes. Nous croisons de nouveau quelques singes qui feront une démonstration de saut de branches en branches!
Nous terminons cet aller vers la cascade où nous pique-niquons dans la légère brume en contrebas de la chute : elle sert de répulsif à moustiques. Nous retournons d’un assez bon pas vers notre point de départ. Chemin faisant, les Blondinettes sont absorbées dans un jeu et elles s’écrient « un gros rat vient de traverser la route! » Mince nous étions occupés à guetter un oiseau et nous n’avons rien vu. Il s’agit sûrement d’un agouti qui est présent dans cette forêt. Patrick est un peu triste d’avoir loupé l’animal car il s’agit de son totem scout.
Nous atteignons la sortie du parc après une belle randonnée de 8km6 où nous avons croisé seulement quelques rares randonneurs. L’après-midi est vraiment très chaud : dans les 30°C (surtout comparé à ces derniers jours) avec une bonne humidité ambiante. Nous sommes contents de venir ici en hiver car pas sûrs de supporter des conditions estivales! Après le retour en bus, les filles en profitent de nouveau pour se tremper dans la piscine.
Comments (6)
Ah ça change de nos cours d’eau chétifs cet été.
Jolies photos plein de verdure et de jolies fleurs et animaux
C’est sûr qu’ils ne connaissent pas la sécheresse ici ! 😉
Ça me fait tellement penser à notre voyage !! Ces chutes sont impressionnantes c’est magnifique ! En tout cas les coatis Costa ricains sont moins chippeurs, Zora aura appris un secret de coati à Elouan ! 😃
En tout cas ça me fait plaisir de revoir tous ces animaux, et de découvrir le capucin, il manquait à notre liste !
Aller Patrick, patience, d’autres agoutis devraient sortir !! À+
Merci Émilie, mais je devrai faire une croix sur l’agouti, nous sommes loin de son habitat naturel maintenant. À Buenos Aires, nous sommes sur du pigeon classique, c’est un peu moins dépaysant, même si on croise encore quelques perroquets!
Les chutes sont vraiment Impressionnantes en photo mais je n’ose imaginer l’immensité que cela doit être en vrai.
La découverte de la faune et la flore est un régal pour nous. Merci de nous faire un peu voyager de la sorte.
Bisous à tous les 4
Yes, j’avais bien préparé cette partie du voyage, mais je ne m’étais pas préparé à si grandiose, on se sent tout petit ! Y’a tellement d’eau qui tombe à la seconde, et pourtant ça ne s’arrête jamais !