21/09/2022 => Jour 20
Buenos Aires Colonia del Sacramento
1h15
52 kms
Traversée assez courte entre Buenos Aires et Colonia del Sacramento. À peine on ne distingue plus la côte argentine qu’on aperçoit l’Uruguay. En descendant du bateau, on récupère mon gros sac et on passe un portique de sécurité, débordé par l’afflux de voyageurs. On triche un peu pour ne pas faire toute la file, comme beaucoup. Cela énerve une dame qui va se plaindre à la sécurité, heureusement, les gens qui nous laisse nous incruster sont cools et on passe la sécurité avant que la dame énervée bouscule toute la queue. À la sortie, de nombreux bus attendent pour emmener les voyageurs jusqu’à la capitale, Montevideo. On en trouve un pas trop rempli, et on s’installe pour 2h30 d’autobus. Le temps passe vite, entre histoires sur la Lunii, vidéos pour raconter ce qu’on vit, liseuse, contemplation du paysage. Celui-ci a des aspects européens, champs de colza, éoliennes, prairies où paissent des vaches ou des moutons et… palmiers. Bon, ok, on n’est pas chez nous !
Colonia del Sacramento Montevideo
2h25
181 kms
L’arrivée au terminal de Montevideo est mouvementée, les quais sont bondés, heureusement on a pris un hôtel à proximité, on est rapidement à destination. C’est un appartement-hôtel, une fois les sacs déposés on ressort chercher un distributeur (et oui, trop facile l’€, ici on change de monnaie à chaque frontière ! ) et un supermarché, il fait vite noir donc on rentre rapidement.
22/09/2022 => Jour 21
Ce matin, on se divise en deux équipes : une équipe de un membre et une de trois. Je pars seul en laissant Anouck et les Blondinettes, elles ont pour mission d’aller au centre commercial à côté pour acheter une carte SIM locale, notre forfait Free n’incluant pas l’Uruguay. Pour ma part, je pars chercher les bureaux de Wave Logistics, notre intermédiaire dans le transport de Coquillette. Ils sont cachés dans un immeuble privé, au cinquième étage. Je galère un peu à trouver, je n’ai pas internet pour m’aider, finalement je demande de l’aide dans une imprimerie, le gérant trop sympa m’imprime le plan pour trouver.
Sur place, Rachida m’accueille, je lui explique (en français ! ) que je n’ai pas beaucoup de temps, elle me demande 3 signatures et me donne 1000 pesos uruguayens, en me disant d’aller au service d’immigration pour obtenir un papier officiel attestant mon entrée dans le pays. Une de ses collègues m’emmène là-bas à pied, ce n’est pas très loin. La collègue ne parle pas français, je m’entraîne donc à tenir la conversation en espagnol. Au service immigration, il y a du monde, je m’inquiète un peu, mais ma demande ne nécessite pas beaucoup de temps, donc je passe en priorité (enfin, j’attends quand même 20 minutes, durant lesquelles je me fais gronder par la sécurité parce que j’utilise ma liseuse ! ). La fonctionnaire me demande à quel hôtel je réside. Gros blanc. Je ne sais pas le nom exact de l’hôtel, et mes réponses approximatives ne lui conviennent pas. J’active finalement internet pour trouver l’info, aïe aïe aïe le hors-forfait ! Une fois cette donnée remplie, elle tamponne ma demande, et me dit de retourner m’asseoir.
On m’appelle 1/4h plus tard, pour passer à la caisse. Cela coûte 303 pesos, le billet de 1000 de Rachida n’est pas accepté, heureusement, le bus du matin m’avait rendu de la monnaie, je peux m’en sortir. Je retourne rapidement dans les bureaux de Wave et je termine les formalités. Le débarquement de Coquillette sera facilité, ils ont déjà tous les papiers nécessaires pour la douane.
Direction Europcar pour la voiture de location. Je n’ai pas pu prévenir Anouck, j’ai rendez-vous avec l’agence de location à 11h, j’arrive avec 10 minutes de retard, je reçois une Renault Sandero toute neuve (les Dacia sont rebadgés Renault hors Europe!), et sur les 1000 mètres qui me séparent de l’hôtel, je me fais klaxonner 3 fois. Montevideo est une ville à sens unique, dur dur de trouver le moyen de rentrer dans la rue de l’hôtel, je tourne à des endroits non autorisés, mais à 11h50, je suis au pied de l’immeuble.
Je retrouve Maman Blondinette en gros stress, 3h30 qu’elle n’a pas de nouvelles de moi, l’hôtel à quitter avant midi, où aller, que faire, avec nos 5 sacs dont mon gros sac de 18 Kg ? Soulagement de me voir, les sacs sont bouclés donc on descend directement, on charge la voiture. Bon, on est bien garé, autant en profiter. Anouck repart au centre commercial, la vendeuse ne voulait pas accepter de rendre la monnaie pour la carte SIM, cette fois-ci, ce sera payé avec la carte bancaire. Pour 6 euros, on a un numéro uruguayen et 20 gigas de données, ouf, nous revoilà connectés. On mange dans une sandwicherie Subway et on quitte la ville, direction Piriápolis.
Montevideo Piriápolis
1h50
113 kms
Nous étions très inquiets avant d’accéder à notre logement à Piriápolis. En effet, après la réservation sur Booking.com, une personne nous a contacté sur Whatsapp, se déclarant propriétaire de l’hôtel. C’était un français, avec un numéro français. Après quelques échanges très courtois, concernant l’heure d’arrivée ou le stationnement gratuit sur place, il nous demande de verser un acompte sur une interface ressemblant très fort à celle de Booking.
On se méfie un peu, l’URL est bizarre, alors on clique sur les différents liens dans l’en-tête ou le pied de page, la connexion au compte Booking est impossible, les liens vers les conditions de vente amènent vers des pages en russe. On décide de ne pas payer. On contacte l’hôtel via la messagerie de Booking, pas de réponse. Sur Whatsapp, la personne nous dit qu’on n’aura pas accès au logement si on ne paie pas. Au moment où on arrive à Piriápolis, on ne sait pas si on pourra dormir là.
Attention aux arnaques Booking.com
– Communiquez uniquement via la messagerie sécurisée Booking, ne répondez pas aux messages directs (Whatsapp, sms, mail)
– Vérifier que toutes les pages auxquelles vous accédez sont bien sur booking.com (par exemple, notre arnaqueur nous envoyait sur booking.cloud.com, ça n’appartient pas au site officiel !
– Méfiez-vous des situations bizarres, un numéro français qui vous contacte pour une réservation en Uruguay, ça ne sent pas bon !
On attend quelques minutes devant la cabaña, les propriétaires, surpris, viennent nous voir. Cela fait 1 mois que leur compte a été piraté, qu’ils n’y ont plus accès, ils ne savent pas si des gens réservent. Ils ont essayer de réserver leur propre logement, ils sont tombé sur le même interlocuteur français. Ils seront rassurés de savoir que nous n’avons rien payé au pirate, et que les prix annoncés sont bien ceux qu’ils avaient fixés. Ils nous demandent quelques instants pour donner un petit coup de ménage, et on accède au logement pour les 3 nuits demandées, comme prévu. Ouf ! On a juste le temps d’aller faire un tour sur la plage de Piriápolis avant le coucher du soleil.
23/09/2022 => Jour 22
Aujourd’hui, nous nous dirigeons vers Punta Ballena. Comme son nom l’indique, c’est une avancée rocheuse de laquelle on peut voir des baleines. Nous sommes ultra chanceux, je n’ai pas le temps de me garer qu’on en aperçoit déjà ! Moment magique, on distingue des dos, des nageoires, à différents endroits. Nous sommes tous les 4 ravis, excités, on guette chaque apparition ! Pour couronner le tout, on se fait survoler par une bande de perroquets vert fluo, on ne sait plus où donner de la tête. On avance un peu, et Zora se prend une énorme gamelle, un rocher vient lui chatouiller la pommette. Les lunettes n’ont rien, le rocher non plus. Par contre, l’œil gonfle un peu, il y a des griffures sur la joue et sur les genoux, et une coupure à la main. Le temps de soigner tout cela, les estomacs se mettent à grogner.
On cherche un peu sur internet, il y a beaucoup d’établissements fermés, on ne sait pas trop si c’est dû au Covid ou à la saison (la saison estivale commence dans un mois ou deux). Nous allons manger à Punta del Este, LA station balnéaire de la côte uruguayenne. Après le repas, on s’y promène un peu, on se prend un dessert / goûter à Donuts City : un énorme donut, mais au lieu d’y faire un trou au centre, ils le fourrent à différents parfums, on y trouve tous les 4 notre compte !
On revient vers la plage en espérant revoir des baleines, mais elles ne sont plus là. Les filles se font une copine, Maman Blondinette joue les traductrices. La petite trouve nos filles un peu folles de se mettre en maillot, elle est en veste chaude ! Mais faire des trous dans le sable pour y mettre de l’eau, c’est universel, elles s’amusent bien toutes les 3 !
24/09/2022 => Jour 23
Après une matinée tranquille, on se dirige vers la plage de Punta Colorada, en prenant la route « panoramique ». Le quartier semble aisé, ça nous change un peu. On laisse jouer les filles au bord de l’eau, puis on part promener jusqu’à l’autre bout de la plage. C’est plus loin qu’il n’y parait, surtout en marchant dans l’eau, en jouant à s’enterrer les pieds, en ramassant les coquillages. On a moins de chance qu’hier, pas de baleines en vue. On remet les chaussures pour le retour, c’est plus rapide.
En rentrant, on passe par la « promenade des Anglais » de Piriápolis. On est samedi, il fait beau, il y a un monde fou. On avait oublié cela, avec nos plages désertées par les touristes. En cherchant une place pour me garer, les Blondinettes repèrent une tour Eiffel haute d’au moins 1 mètre 50 ! Une fois la voiture parquée, on y revient, il s’agit d’un marchand de glace, « Oh Lá Lá ». Les boules de glace sont énormes, le cornet une boule de Léna ressemble à un 3 boules en Europe, et le deux boules de Zora est servi sur assiette, pour éviter les catastrophes naturelles dues à la fonte des glaces.
Demain, on remonte la côte vers le nord, à Punto del Diablo !
Comments (5)
Super pour les baleines.
C’est marrant Piriapolis ça sonne plutôt grec comme nom 🙂
Ça sonne grec, et certaines maisons ont une architecture similaire…
Comme ca sait plaisir de pouvoir suivre vos aventures !!
La tortue-coquillette va être trop contente de se retrouver à Montevideo !!
Hâte de vous lire…
Et de vous donner des conseils si vous en avez besoin !
On a hâte de retrouver le camping-car ! Plus que deux jours, demain, il y a inspection de la brigade anti-drogues, ça a ralenti la procédure !
On n’hésitera pas pour les conseils, merci beaucoup !
Ah Anouck !!! Le stress de ne pas revoir nos chères moitiés car on n’a plus rien pour communiquer, et de ne pas savoir où ils sont et ce qu’ils font ! Perso, ma tête à été horrible, et imaginait tous sortes de scenarii en regardant l’heure tourner… Je compatis !!
Toujours au top ces aventures, Elouan suit toujours Zora à l’école !
Récupérez bien coquillette !